Défini par la loi ÉLAN (Évolution du logement, de l’aménagement et de la transition numérique) du 23 novembre 2018, le projet de vie sociale et partagée est le fondement de l’habitat inclusif.
Il fait même l’objet de deux financements particuliers : le forfait habitat inclusif et la prestation d’aide à la vie partagée.
Le projet de vie sociale et partagée est imaginé et construit à plusieurs :
Les futurs ou actuels locataires.
Le porteur du projet d'habitat
L'animateur/coordinateur
Il doit satisfaire tout le monde, et ce, sur le long terme. Pour ce faire, ceux-ci sont consultés régulièrement afin de faire évoluer le projet si cela est nécessaire, au fil des besoins de chacun (perte d’autonomie notamment).
De manière plus concrète, le projet de vie sociale et partagée passe par la mise en place d’activités et d’animations à l’intérieur et à l’extérieur du logement.
Voici quelques exemples :
Des activités de convivialité (jardinage, brocante, fête d’anniversaire, partage du repas, etc.) ;
Des activités sportives (marche, yoga, pétanques, piscine, etc.) ;
Des activités ludiques (ateliers arts plastiques, musique, cuisine, jardinage, etc.) ;
Des activités culturelles (musée, cinéma, concerts, etc.).
Le projet de vie sociale et partagée a plusieurs buts et ne manque pas d’intérêt :
Il favorise le « vivre ensemble » et permet de créer et renforcer les amitiés entre habitants.
Il développe de manière structurée et collaborative la vie collective au sein de l’habitat inclusif pour éviter l’isolement social ou les mécontentements.
Il permet aux locataires de s’intégrer dans la vie de leur commune et par conséquent, de lutter contre l’exclusion sociale de par leur âge ou leur handicap.
Bon à savoir : un animateur salarié peut être présent pour accompagner les résidents dans la mise en œuvre de leur projet de vie sociale et partagée. En revanche, attention, ce dernier n’assure que l’accompagnement collectif des habitants.